Antoine DUBUC

Antoine Dubuc est un trappeur qui, selon la légende du mur du pendu, aurait été assassiné par Noël Plaçoa ou Placa.

La légende du mur du pendu

À l'époque où l'ancien couvent des Récollets de Trois-Rivières servait de prison, un Amérindien du nom de Noël Plaçoa (ou Placa) fut condamné à mort pour meurtre (2). Plaçoa protesta vainement de son innocence et fut pendu publiquement au mur latéral nord-est. Mais, juste avant d'être exécuté, il clama: "Grand Esprit! Tu sais que je ne suis pas coupable. Et pour le prouver, le mur de pierre de cet édifice ne tiendra jamais".

On dit qu'une partie du mur où était appuyé l'échafaud s'effondra durant la nuit suivante. L'ouverture, comblée de mortier, n'aurait pas résisté non plus et on dut couvrir le mur de lambris de bois de pin. Une vingtaine d'années plus tard, un autre Amérindien nommé Sougraine, aurait avoué le meurtre sur son lit de mort. Et Plaçoa fut innocenté.
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(1) L'Hebdo-Journal du 11 novembre 2001 p. 12 donne la date du 24 septembre 1825, mais à cette époque l'ancien couvent des Récollets ne servait plus de prison.
(2) Selon L'Hebdo-Journal du 11 novembre 2001 p. 12, la victime serait Antoine Dubuc.

DateEnviron 24 septembre 1825
CollectionEncyclopédie Trifluviana
SourceDaniel Robert, Fichier d'accès rapide à l'histoire, Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières. Carnet du patrimoine (bulletin de liaison de la Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières), numéro spécial, juin 1998, p. 6. L'Hebdo-Journal, 11 novembre 2001, p. 12. Patrimoine trifluvien (bulletin annuel d'histoire de la Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières), no 8, juin 1998, p. 20.

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