Crise économique de l’Entre-Deux Guerres (II)

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Le 17 août 1936, l'Union nationale succéda aux libéraux qui avaient détenu le pouvoir durant près de 40 ans. Le gouvernement de Maurice L.-Duplessis mit aussitôt sur pied un programme de travaux publics pour contrer le chômage et mettre fin aux secours directs: construction de routes, de ponts, de tunnels, etc. C'est dans le cadre de ce programme de travaux publics qu'il s'engagea à doter la province de terrains de jeux pour "la jeunesse catholique".

Le Conseil de Ville de Trois-Rivières proposa alors de reconstruire les bâtiments vétustes, en bois, du parc de l'Exposition et de doter chacun des quartiers d'un terrain de jeux.

Le parc de l'Exposition

Dès 1930, la Ville de Trois-Rivières projetait la construction d'un colisée sur le terrain de l'Exposition car elle souhaitait disposer d'un amphithéâtre intérieur pouvant servir notamment aux exhibitions, aux concours et parades d'animaux lors de l'exposition annuelle. Une convention avait été signée le 17 octobre 1931 entre la Ville et le gouvernement libéral d'Alexandre Taschereau, en vertu de la Loi sur l'aide aux chômeurs. Mais rien n'avait été entrepris.

De même, l'idée de construire un "temple du base-ball" moderne avait déjà reçu l'aval du député de Trois-Rivières et premier ministre du Québec, Maurice L.-Duplessis, avant même l'annonce du programme de travaux publics d'aide aux chômeurs. Amateur de base-ball, Duplessis croyait nécessaire l'érection d'un nouveau stade qui remplacerait la vieille estrade en bois bâtie en 1923.

C'est ainsi que la plupart des bâtiments du parc de l'Exposition de Trois-Rivières: colisée, pavillon des bovins ("vacherie"), stade de base-ball, hippodrome, piscine et, même, la porte Pacifique-Duplessis furent reconstruits en 1938 et 1939… juste avant d'être réquisitionnés par l'Armée pour la durée de la guerre.

Le parc Pie-XII

Dans le quartier Saint-Philippe, où se trouvaient encore de vastes espaces inhabités - résidus de l'ancienne Commune -, le site choisi, mesurant 1 200 pieds sur 960, était situé entre la Porte du Souvenir de 1934 (érigée à l'entrée de la ville, sur le boulevard Saint-Olivier (Gene-H.-Kruger) et le boulevard Normand Sud (de la Commune). La Société Saint-Philippe obtint 43 000$ pour l'aménagement d'un parc que l'on souhaitait retrouver "parmi les plus beaux et les plus modernes" et qui était le premier destiné aux enfants de la ville.

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DateInconnue
CollectionEncyclopédie Trifluviana
SourceDaniel Robert, Fichier d'accès rapide à l'histoire, Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières.

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