Ernest Pacaud (1850-1904) fut avocat, fonctionnaire et journaliste et fonda le journal bihebdomadaire La Concorde de Trois-Rivières.
Fils de Philippe-Napoléon Pacaud et de Clarice Duval, Ernest Pacaud naquit à Trois-Rivières le 25 août 1850. Il fit ses études primaires dans une école anglaise de Trois-Rivières, puis son cours classique au Séminaire de Nicolet. Par la suite, il fit un stage à titre de clerc au bureau de son oncle, Édouard-Louis Pacaud, à Arthabaska. Il délaissa un temps le travail clérical pour une carrière militaire comme aide de camp. Admis à la pratique du droit en 1872, il exerça à Arthabaska où il fit la connaissance de Wilfrid Laurier. Bons amis, Pacaud et Laurier se présentèrent tous deux à l'élection de 1874.
Pacaud se laissa ensuite séduire par une carrière journalistique. Associé à Laurier, tous deux fondèrent le Journal d'Arthabaska - une publication clairement favorable au réputé politicien - en 1877. L'année suivante (1878), on lui offrit les postes de protonotaire de la Cour supérieure, greffier de la Cour de circuit et greffier de la Couronne pour le district de Trois-Rivières.
Un an plus tard (1879), Pacaud fonda le bihebdomadaire La Concorde (organe officiel du Parti libéral à Trois-Rivières) et s'intéressa particulièrement au développement de Trois-Rivières. Toutefois, la chute du gouvernement - qui lui était favorable - le renvoya à la pratique privée. Pacaud poursuivit quand même ses activités politiques auprès du Parti libéral et en devint un membre influent. Mis sous enquête par le Comité des chemins de fer du Sénat canadien à partir de 1890, il préféra se consacrer au journalisme et fonda Le Soleil à Québec en 1896.
Ernest Pacaud mourut à Québec le 19 avril 1904. Il avait épousé Marie-Louise Turcotte à Trois-Rivières le 23 août 1876.
