Georges Daudelin fut urbaniste et architecte-paysagiste. En 1962, il se vit confier le réaménagement du cimetière Saint-Michel, puis, en 1967, du celui parc Champlain.
* * *
En 1962, la Fabrique de la paroisse de l'Immaculée-Conception de Trois-Rivières décida de réaménager le terrain du cimetière Saint-Michel afin de le quadriller de nouveaux chemins et de subdiviser à nouveau les lots. Benoît J. Bégin et Georges Daudelin, de la firme d'urbanisme Bégin et Robert, se virent confier la réalisation d'un réseau de circulation plus fonctionnel. Ces travaux modifièrent substantiellement le plan initial du cimetière du type cimetière-jardin, dressé par Benjamin Bourgeois en 1923, et le rapprochèrent du type parc-cimetière qui se caractérise par des axes de circulation plutôt droits et par une certaine régularité dans les dimensions des emplacements.
En 1967, la Ville de Trois-Rivières décida de réaménager complètement le parc Champlain suivant les plans préparés par Georges Daudelin. Quatre édifices de la rue Hart furent achetés ou expropriés, puis démolis. L'hôtel de ville, le poste de police et incendie de même que l'église presbytérienne Saint-Andrew furent aussi démolis. La rue Radisson fut fermée de la rue Hart à la rue Royale, tandis que la rue Champlain fut transformée en voie piétonnière jusqu'à la rue des Forges. Puis, un immense complexe en béton, oeuvre de l'architecte Jean-Claude Leclerc, fut érigé pour loger un nouvel hôtel de ville et un centre culturel. Le vieux "kiosque à fanfare" du parc fut démoli, un bassin de 100 pieds sur 28 avec jets d'eau fut construit, des bancs et des lampadaires neufs furent installés et les petites allées élargies. Ici et là, un peu plus d'asphalte, un peu plus de béton. Le parc Champlain avait sans doute perdu de son panache.