Georges-Henri ROBICHON

Voir aussi Rue Geo.-H.-Robichon

L'avocat Georges-Henri Robichon fut maire de Trois-Rivières de 1931 à 1937.

Candidat du député libéral fédéral Jacques Bureau à la mairie de Trois-Rivières en 1923, Robichon avait été battu de justesse par Arthur Bettez. Il succéda enfin à Bettez après son décès, en 1931.

L'avocat des causes ouvrières avait presque fait fortune en plaidant des causes d'accident de travail; on le citait souvent en exemple quand il était question d'établir une Commission des accidents de travail.

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Le 18 août 1931, le maire Robichon inaugura à nouveau le parc Victoria dans le quartier Saint-Philippe: on venait tout juste d'y installer un système d'éclairage électrique et d'y construire une plate-forme en bois pour servir de "kiosque à fanfare".

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En 1933, devant le nombre croissant de noyades dans les eaux non surveillées, l'avocat trifluvien Jos. Marchildon envoya une lettre au Conseil de Ville de Trois-Rivières dans laquelle il soulignait le besoin très pressant d'acquérir l'île Saint-Quentin et d'y aménager une plage publique. Le 19 juillet 1933, le Conseil municipal de Trois-Rivières tint une séance extraordinaire au ours de laquelle il décida d'acquérir l'île Saint-Quentin.
En 1929, Georges-Henri Robichon était président de l'Association des citoyens de Trois-Rivières.

En 1929, la Ville de Trois-Rivières décida de démolir le "kiosque à fanfare" du parc Champlain et de le remplacer par un autre "de dimensions plus considérables et d'une architecture de meilleur goût" (Le Nouvelliste, 2 mars 1929). D'un diamètre de 40 pieds, il comprenait une base en béton armé, qui servait de rez-de-chaussée, une plateforme ceinte d'une balustrade en fer forgé et un toit de bardeaux. Le projet, qui prévoyait l'installation d'un restaurant au rez-de-chaussée, provoqua une vive contestation des propriétaires autour du parc. Une requête fut présentée en Cour supérieure par l'Association des citoyens, présidée par Georges-Henri Robichon. Le kiosque-restaurant, faisait-on valoir, "nuira à la beauté du parc, y sera cause d'ennuis, diminuera la valeur des propriétés environnantes". Il fut finalement construit, en bordure du parc d'abord, puis relocalisé au centre en 1933.

DateInconnue
CollectionEncyclopédie Trifluviana
SourceDaniel Robert, Fichier d'accès rapide à l'histoire, Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières. Les maires de Trois-Rivières (dépliant), Service de l'information de la Ville de Trois-Rivières, 1993. Daniel ROBERT, "Les parcs et lieux publics de Trois-Rivières, XVIIe-XXe siècles", dans: Patrimoine trifluvien (bulletin annuel d'histoire de la Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières), no 6, mai 1996, p. 7, 8 et 11. Daniel ROBERT, "Trois-Rivières et Duplessis", dans: Patrimoine trifluvien (bulletin annuel d'histoire de la Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières), no 9, juin 1999, p. 17. René VERRETTE, Les rues de Trois-Rivières: leur origine et leur histoire, Trois-Rivières, Cahiers historiques no 2, 1984, 101 p. (TRI 971.445 V553r).

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