Maison de la culture de Trois-Rivières

La Maison de la culture de Trois-Rivières a été construite en 1967 d'après un concept architectural de Jean-Claude Leclerc.

C'est en septembre 1960 que commença à germer le projet de construction d'un Centre d'art à Trois-Rivières. Plusieurs projets furent présentés au Conseil de Ville.

En 1962, la Corporation du Centre d'art de Trois-Rivières était constituée sous la présidence d'André Bureau et comprenait, entre autres membres, Paul Cabana, Philippe Bellefeuille, Roger Villemure, Raymond Lasnier, Clément Marchand et Anaïs Allard-Rousseau, auxquels se joignirent une vingtaine d'organismes et institutions, dont l'École de chant Guy Piché, l'École de peinture Maurice Ferron, l'École de sculpture Léo Arbour, le Ciné-club Georges-Mélès et l'Orphéon de Trois-Rivières. Le Centre d'art de Trois-Rivières ouvrit officiellement ses portes le 4 juillet 1964 dans la maison Alain, sur le boulevard des Chenaux, propriété du Club de canotage Radisson.

En février 1964, le maire de Trois-Rivières, Gérard Dufresne, et la Commission (municipale) du centenaire de la Confédération canadienne mirent de l'avant un audacieux projet: la construction d'un "monument" pour marquer le 100e anniversaire de la Confédération, en 1967. Ce projet de monument, qui devait être le Centre culturel de Trois-Rivières, fut grossi un an plus tard, en janvier 1965, par l'ajout d'un nouvel hôtel de ville. La Commission municipale du Centre culturel de Trois-Rivières fut créée 17 janvier 1966 et une souscription lancée en juin suivant. Les travaux de construction du Centre, d'après un concept architectural de Jean-Claude Leclerc, débutèrent le 27 janvier 1967; ils constituaient la troisième phase du projet de la place de l'Hôtel-de-Ville. L'édifice, inauguré officiellement le 20 juillet 1968, comprenait notamment des espaces pour loger la Bibliothèque municipale, une salle de spectacles de 282 places, une salle d'exposition et plusieurs salles plurifonctionnelles. Julien Forcier assuma, le premier, la fonction de directeur du centre.

En janvier 1972, la gestion du Centre culturel fut confiée au Service des loisirs de la Ville de Trois-Rivières, devenu peu après le Service de la récréation et des parcs, qui, à l'automne 1978, choisit la corporation Les Productions Specta (fondée le 5 août 1977) pour gérer en son nom le Centre culturel et la nouvelle Salle J.-Antonio-Thompson (1979). En 1984, le nouveau Service des affaires culturelles de la Ville de Trois-Rivières renouvela le mandat confié à la corporation Specta. Puis, le 2 juin 1997, le Conseil de Ville de Trois-Rivières créa la Corporation de développement culturel de Trois-Rivières, en lieu et place du Service des affaires culturelles et de la corporation Specta.

Le Centre culturel, qui logea un temps le Conservatoire de musique de Trois-Rivières et qui est devenu la Maison de la culture de Trois-Rivières en 1997, loge aujourd'hui la Société de conservation et d'animation du patrimoine (SCAP) de Trois-Rivières, la revue artistique et culturelle Le Sabord, les troupes Les Nouveaux Compagnons et Le Théâtre des Gens de la place, la compagnie L'Arbre-muse, les associations L'Oeil tactile et In Vivo, ainsi que le Club de photo mauricien. La Ville de Trois-Rivières a donné le nom de Raymond-Lasnier à la salle d'exposition en 1968 et le nom d'Anaïs-Allard-Rousseau à la salle de spectacles le 29 mars 1971.

DateEnviron 1967
CollectionEncyclopédie Trifluviana
SourceDaniel Robert, Fichier d'accès rapide à l'histoire, Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières. Pierre CHAPUT, Le Centre culturel de Trois-Rivières, 1968-1993: 25 ans déjà, Service des affaires culturelles de la Ville de Trois-Rivières, 1993, 57 pages. Daniel ROBERT, "Les parcs et lieux publics de Trois-Rivières, XVIIe-XXe siècles", dans: Patrimoine trifluvien (bulletin annuel d'histoire de la Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières), no 6, mai 1996, p. 8. Daniel ROBERT, "La vie culturelle trifluvienne", dans: Patrimoine trifluvien (bulletin annuel d'histoire de la Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières), no 10, août 2000, p. 18.

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