Voir aussi Paroisse Saint-Michel-des-Forges
Saint-Louis était le nom de la mission fondée aux Forges du Saint-Maurice en 1740. Elle devint la mission Saint-Michel-Archange des Forges du Saint-Maurice ou Saint-Michel-Archange des Vieilles-Forges en 1920, puis la paroisse Saint-Michel-des-Forges le 16 juillet 1959. Cette paroisse a été supprimée le 9 avril 2002 (décret canonique de Mgr Martin Veillette signé le 9 janvier 2002). La communauté locale Saint-Michel-des-Forges et son territoire ont alors été rattachés à la nouvelle paroisse Saint-Vincent-de-Paul, avec les communautés locales et territoires des anciennes paroisses Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle, Saint-Laurent et Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus. Les registres paroissiaux sont conservés au 4805, boul. Chanoine-Moreau (ancien presbytère de la paroisse Sainte-Thérèse-de- l'Enfant-Jésus).
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Depuis sa fondation, en 1740, la mission Saint-Louis des Forges du Saint-Maurice était desservie par les curés de Trois-Rivières, par des prêtres du Séminaire Saint-Joseph ou de l'évêché, ou, encore, par les curés de Saint-Étienne- des-Grès. En 1920, elle obtint enfin un prêtre résident et l'on profita de l'occasion pour placer la mission sous la protection d'un autre titulaire puisque saint Louis et saint Maurice étaient déjà patrons de deux paroisses dans le comté de Champlain (Saint-Louis-de-France et Saint-Maurice). On songea à adopter, entre autres, saint Augustin en souvenir du père récollet Augustin Quintal; sainte Barbe, patronne des fondeurs, ou saint Éloi, patron des mineurs et des forgerons. Mais, à cause du rôle joué par le diable dans l'histoire des Forges du Saint-Maurice, le choix se porta plutôt sur l'archange Michel, chef victorieux des armées célestes contre Satan. Et la mission prit alors le vocable de Saint-Michel-Archange-des-Forges. Cependant, ce fut à partir de l'ouverture de nouvelles forges en Mauricie au milieu du XIXe siècle, notamment les forges de Radnor, que les Forges du Saint-Maurice furent communément appelées les Vieilles-Forges.
