La rue Laviolette, prolongée par le boulevard Laviolette, est une importante voie de communication de Trois-Rivières. Elle a ainsi été nommée en mémoire du fondateur de Trois-Rivières en 1884, à l'occasion du 250e anniversaire de fondation de Trois-Rivières. Elle portait auparavant le nom de rue des Champs, c'est-à-dire la rue qui menait aux champs.Le regroupement d'institutions juridique, pénale, scolaire et hospitalière dans la partie sud de la rue Laviolette (rue des Champs, jusqu'en 1884) lui accorde un prestige notable. Le palais de justice, inauguré en 1822, connut ensuite plusieurs transformations. Cette même année, prirent fin les travaux de la prison entrepris sept ans plus tôt d'après les plans de François Baillairgé. Le bâtiment est classé monument historique depuis 1978.L'école Sainte-Ursule est de 1829. Située à l'origine sur la rue Saint-Pierre, elle fut confiée aux Frères des Écoles chrétiennes à leur arrivée en 1844. Continuellement agrandie, elle finit par rejoindre la rue Laviolette. La partie la plus ancienne fut démolie en 1927 alors que l'Académie de la Salle, à laquelle elle était intégrée, fut incendiée en 1973. L'Académie avait toujours été la plus importante école publique de la ville. Toutefois, elle n'était pas la seule école sur cette rue car, outre le Séminaire Saint-Joseph, beaucoup plus au nord, un High School, de confession protestante, fut ouvert à l'angle de la rue De Tonnancourt, en septembre 1871.Les institutions de santé firent leur apparition à la fin du XIXe siècle. En 1896, le docteur Charles De Blois achetait une vaste résidence à l'angle des rues Laviolette et Hart. Il la transforma en sanatorium-hôtel spécialisé dans le traitement des maladies nerveuses. Le prospectus précisait que ce n'était pas un hôpital et que les maladies contagieuses ou mentales n'y étaient pas traitées. La réputation de l'établissement obligea à de successifs agrandissements. Plus tard, le sanatorium était organisé selon le principe des stations thermales françaises. À proximité, face au palais de justice, le colonel Georges Bourgeois ouvrit une clinique privée dans sa résidence en février 1912. Trois ans plus tard, il s'associait au docteur Ernest Cross, médecin de la Shawinigan Water and Power Co. La superficie de l'hôpital fut doublée (1918). Lors du décès de Bourgeois, le docteur L.-P. Normand lui succéda et l'hôpital prit le nom de Normand et Cross. En 1946, il devint l'Hôpital privé de Trois-Rivières. A la fin des années 1950, les locaux furent occupés par le Centre diocésain Monseigneur-Pelletier.
En 1915, Jos. Boisclair ouvrit une patinoire extérieure ("ronds à patiner") à …