La rue Sainte-Jeanne-d'Arc est une voie de communication de Trois-Rivières reliant les rues Sainte-Marguerite et de Ramezay dans le territoire de l'ancienne paroisse Sainte-Marguerite-de-Cortone. La rue projetée devait porter le nom de de Galiffet, en mémoire du marquis François de Galiffet, gouverneur de Trois-Rivières de 1709 à 1714.
Jeanne d'Arc, surnommée la Pucelle d'Orléans, est une figure emblématique de l'histoire de France. Au début du XVe siècle, elle mène victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, levant le siège d'Orléans, conduisant le Dauphin Charles VII de France au sacre à Reims et contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent ans.
Elle est finalement capturée par les Bourguignons à Compiègne, vendue aux Anglais et condamnée au bûcher en 1431 après un procès en hérésie. Entaché de nombreuses et importantes irrégularités, ce procès est cassé par le pape Calixte III en 1456, et un second procès en réhabilitation conclut à son innocence et l'élève au rang de martyre. Elle est béatifiée en 1909 et canonisée en 1920. Elle est l'une des trois saintes patronnes de la France.
Jeunesse
Jeanne est élevée à Domrémy, village situé aux marches de Lorraine, pendant la guerre de Cent Ans opposant la France à l'Angleterre. Fille de Jacques d'Arc et d'Isabelle Romée, elle faisait partie d'une famille de cinq enfants : Jeanne, Jacques, Catherine, Jean et Pierre. Aucune source ne permet de déterminer exactement la date et le lieu de naissance[1] de Jeanne d'Arc. Il n'y a pas de registre paroissial de Domrémy, comme le procès en nullité le prouve[2]. On ignore donc son âge et son lieu de naissance. Il est à noter que l'usage de la particule n'indique rien quant à de possibles origines nobles, une particule pouvant être portée tant par des roturiers que par des nobles. La version officielle qui s'est construite du procès qui s'est tenu à Rouen nous transmet que Jeanne d'Arc est née à Domrémy, et qu'elle a 18 ou 19 ans au moment de son procès. Des sources diverses la donnent née le jour de l'Épiphanie sans précision sur l'année, soit le 5 ou le 6 janvier 1412, mais par ailleurs une plaque apposée sur le parvis de la cathédrale de Toul indique que « s'étant présentée seule lors d'un procès matrimonial intenté par son fiancé en 1428 », elle aurait été donc majeure à ce moment-là, 20 ans selon le droit local et n'est plus sous la responsabilité parentale[3]. Elle est brûlée vive à Rouen le 30 mai 1431. Elle était très pieuse, et aimait se rendre, chaque dimanche, à l'église de Bermont, près de Greux, pour prier. La paroisse de Greux est située dans le Barrois mouvant. Ce qui fait de Jeanne d'Arc une sujette du duc de Lorraine, mais qui dépend d'un diocèse situé sur les terres du roi de France. Ses réponses lors de son procès, dont les minutes ont été précieusement conservées, révèlent une jeune femme dotée de courage, de franchise et d'un esprit de repartie saillant, ce qui explique sans doute comment elle a su galvaniser ses troupe
Le procès en condamnation : 9 janvier 1431 – 30 mai 1431
Jeanne d'Arc est canonisée en 1920, et Pie XI la proclame sainte patronne secondaire de la France en 1922.