Ville de Trois-Rivières-Ouest

La Ville de Trois-Rivières-Ouest est une ancienne municipalité; son territoire fait aujourd'hui partie de la ville de Trois-Rivières.À la fin du XVIIIe siècle, quand la paroisse eut supplanté la seigneurie comme cellule rurale, toutes les concessions, seigneuries et terres en censive situées entre la Commune de Trois-Rivières et la paroisse de Pointe-du-Lac furent regroupées sous deux dénominations: la banlieue (en front sur le fleuve) et la seigneurie de Sainte-Marguerite (derrière). En 1831, on y comptait 483 âmes, comparativement à 2 627 dans la ville.Puis, le 9 juin 1846, suite à l'adoption de la loi qui força la création de municipalités dans tout le Bas-Canada (18 juin 1845), la banlieue et la seigneurie de Sainte-Marguerite furent détachées de la Ville de Trois-Rivières pour former une municipalité distincte sous le nom de Municipalité de la paroisse Notre-Dame de Trois-Rivières, que l'on appela couramment " la paroisse" (par opposition à " la ville ") ou "municipalité de la Banlieue".Le 1er janvier 1954, la municipalité de la paroisse Notre-Dame de Trois-Rivières perdit une partie de son territoire au profit de la nouvelle municipalité de Saint-Michel-des-Vieilles-Forges. En 1957, elle perdit encore une partie de son territoire au profit de la ville de Trois-Rivières.Le 10 août 1963, la municipalité de la paroisse Notre-Dame de Trois-Rivières changea son statut municipal et devint la Ville de Trois-Rivières-Ouest.Son territoire était borné par le fleuve Saint-Laurent, la ville de Trois-Rivières et la ville de Pointe-du-Lac. Elle comprenait deux paroisses ecclésiastiques: Sainte-Catherine-de-Sienne et Jean-XXIII.La population de la ville de Trois-Rivières-Ouest au 14 décembre 2000 était de 24 170 personnes (décret 1434-2000 du Gouvernement du Québec, publié dans la Gazette officielle du Québec, 132e année, no 52, 27 décembre 2000, partie 2, page 7736).
La ville de Trois-Rivières-Ouest a été fusionnée avec les villes et municipalités de Trois-Rivières, Pointe-du-Lac, Cap-de-la-Madeleine, Sainte-Marthe-du-Cap et Saint-Louis-de-France pour former la nouvelle ville de Trois-Rivières le 1er janvier 2002.

DateInconnue
CollectionEncyclopédie Trifluviana
Source Réal FLEURY, Trois-Rivières-Ouest, 25 ans, [Trois-Rivières], [s.é.], 1988, 36 pages. Georges PANNETON et Antonio MAGNAN, Le diocèse de Trois-Rivières, 1962, Trois-Rivières, Éditions du Bien public, 1962, 513 pages. Daniel ROBERT, "Le domaine des Ursulines de Trois-Rivières et l'espace urbain, XVIIe-XXe siècles", dans: Patrimoine trifluvien (bulletin annuel d'histoire de la Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières), no 7, juin 1997, p. 25. Daniel ROBERT, "Le patrimoine industriel et manufacturier de Trois-Rivières, XVIIe-XXe siècles", dans: Patrimoine trifluvien (bulletin annuel d'histoire de la Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières), no 12, juin 2002, p. 6, 19 et 24. Jean ROY, Daniel ROBERT et Louise VERREAULT-ROY, Les populations municipales et paroissiales de la Mauricie. Dossier statistique: 1850-1971, Publication du Groupe de recherche sur la Mauricie, Cahier no 3, Université du Québec à Trois-Rivières, 1980, 236 pages. Marcel TRUDEL, Les débuts du régime seigneurial au Canada, Montréal, Éditions Fides, coll. "Fleur de Lys", 1974, 313 pages.

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