Pourquoi Trois-Rivières Numérique?

Trois-Rivières Numérique est née d’un besoin. Où se retrouvent les historiens et les amateurs d’histoire de Trois-Rivières? Actuellement, ils sont dans leur sous-sol, les sociétés d’histoire, les réseaux sociaux et les cercles universitaires. Est-il possible de les réunir autour d’un outil numérique commun? De là est née la plateforme numérique collaborative la Machine ou l’idée de la Machine qui deviendra la mieux nommée Trois-Rivières Numérique, à la suggestion de l’historien René Beaudoin.

Alors, en quoi sera-t-elle différente de la page Trois-Rivières illustrée ou Souvenirs madelinois et marthelinois sur Facebook? En fait, elle emprunte beaucoup à ces deux pages et aux réseaux sociaux en général. Il s’agissait de mettre en place une base de données sur l’histoire de Trois-Rivières, accessible, collaborative et permanente. L’idée n’est pas d’accumuler toute la connaissance historique sur la ville, mais plutôt de mieux la référencer pour en faire découvrir les différents aspects et de permettre aux chercheurs de devenir des trouveurs.

L’utilisateur peut être passif : il peut se balader à travers les différentes fiches comme il le ferait dans une encyclopédie. Actif, il bonifie la connaissance ou le savoir historique en communiquant sous une fiche existante, des renseignements manquants ou complémentaires. Enfin, il est participatif, en créant une fiche pour référencer un document externe, raconter une partie de l’histoire trifluvienne, ou partager une photo prise dans la cité. En somme, en y partageant un bout de mémoire.

La force de Trois-Rivières Numérique, c’est surtout son référencement. En identifiant les sujets de la ressource (information ou document) et les dates, le contributeur s’assure que l’information soit retrouvée, qu’elle soit utile à ses concitoyens et que la plateforme se développe, qu’elle reste vivante.

Le défi actuel est d’en faire un projet collectif tout comme le projet d’ouvrage d’histoire populaire de Trois-Rivières pour 2034. L’un comme l’autre doit se détacher de son terreau d’origine pour se transplanter dans la communauté et générer un bel engouement pour assurer sa pérennité : un travail quotidien, un entretien permanent et un espoir fondé sur le long terme tout à la fois.

« Bâtissez-le, et ils viendront ». Partagerez-vous, aujourd’hui?