Commune de Trois-Rivières (V)

Voir aussi Moulins à vent de la Commune de Trois-Rivières, Paroisse Saint-Philippe de Trois-Rivières

(suite de la fiche précédente)

Dès le début du XXe siècle, un terrain de jeux se trouvait dans la Commune, "au bout de la rue Royale": le "terrain Saint-Philippe" (futur parc Guilmour). Vers 1920, ce qui restait de la Commune - qui n'avait presque plus que le nom - était semé d'installations diverses: chemin de fer, établissements industriels et manufactures, cours à bois, abattoir, concasseur de pierre. Plusieurs entreprises achetèrent des lots dans cette partie de la ville: la Saint Lawrence Paper Mills Co. Ltd., la Three Rivers Steel Foundry, la George Christie Wire Works, etc.

C'est dans ces résidus de la Commune que l'on décida d'aménager le parc Pie-XII. En 1940, alors qu'on inaugurait le parc, l'époque où chaque famille trifluvienne possédait sa vache laitière était révolue. La Commune avait cessé d'exister.

La Commission d'enquête sur l'effondrement du pont Duplessis (Commission Lippé), mise sur pied peu après la tragédie du 31 janvier 1951, fit repêcher toutes les pièces tombées dans la rivière Saint-Maurice; la partie du pont effondrée fut reconstituée sur les terres de l'ancienne Commune.

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En 1883, la maison du gardien de la Commune de Trois-Rivières était située à l'angle des rues Royale et Saint-Roch. C'est sur emplacement que fut construite, cette année-là, l'école de filles Saint-Philippe (école numéro 2, devenue l'école Sainte-Angèle en 1931).