Lutte au communisme (II)

Voir aussi Gouvernement Duplessis

Au tournant des années 1950, la lutte au communisme commença à prendre des formes plus dures à l'égard des syndicats. En février 1954, le gouvernement Duplessis fit adopter les lois 19 et 20: toute association qui tolérait au nombre de ses organisateurs ou officiers une ou plusieurs personnes adhérant à un parti ou un mouvement communiste ne pouvait être considérée comme une association bona fide ("de bonne foi"). Le mouvement syndical lui-même se purgea de ses militants présumés communistes: par exemple, durant la grève des 6 000 ouvriers de la Dominion Textile à Montréal et Valleyfield, Kent Rowley et Madeleine Parent, emprisonnés pour "sédition", furent expulsés de la direction des Ouvriers unis du textile.

Le 8 mars 1957, la Cour suprême du Canada déclara inconstitutionnelle la Loi du cadenas adoptée par le gouvernement Duplessis vingt ans auparavant. La Loi du cadenas, essentiellement antidémocratique, fut certes la mesure du gouvernement Duplessis qui a le plus largement contribué à donner au Québec l'image d'une province "fasciste et cléricale".

DateInconnue
CollectionEncyclopédie Trifluviana
SourceDaniel Robert, Fichier d'accès rapide à l'histoire, Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières. Daniel ROBERT, "Trois-Rivières et Duplessis", dans: Patrimoine trifluvien (bulletin annuel d'histoire de la Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières), no 9, juin 1999, p. 10.

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