Maison de brique des Ursulines

La "maison de brique des Ursulines" était une maison située sur le lot 2054 du cadastre de Trois-Rivières, à l'angle des rues Notre-Dame (des Ursulines) et Sainte-Hélène (aujourd'hui disparue), sur le tracé de l'actuelle rue Sainte-Cécile. Elle fut démolie en 1907 pour permettre le prolongement de la rue Sainte-Cécile en ligne droite.

En 1874, un des lots sur lesquels devait être bâti le nouveau pensionnat de brique, le 2054 (rue Notre-Dame, angle Sainte-Hélène), avec maison de brique à deux logements, était déjà la propriété des Ursulines. Il s'agissait peut-être de la propriété acquise de Thérèse Fournier le 25 mars 1815. La maison, que les Ursulines désiraient vendre depuis au moins 1868, à cause de son mauvais état, était louée 50£ par année ou 6$ par mois, sauf durant l'hiver car elle était trop froide. En 1873, le logement du côté nord-ouest était loué à Dame Broster. En février 1876, les religieuses acceptèrent de la louer à Arcand pour 25£ seulement à condition que le locataire se chargea de tous les frais de réparation, menuiserie, peinture, tapisserie durant un an.

Mais, en 1879, la maison était encore inhabitée. Puis, en décembre 1881, l'occasion de la faire réparer se présenta aux religieuses: les Franciscains demandèrent à l'habiter jusqu'au printemps 1882, c'est-à-dire jusqu'au moment où ils devaient faire transporter une maison sur un terrain donné par les Ursulines et où ils comptaient établir le Commissariat de Terre-Sainte.

D'autres locataires s'y succédèrent, dont Dame Polette en 1890. Six ans plus tard (1896), les deux logements étaient loués à J. McPherson et à Lanigan qui demandèrent une grande rénovation: installer une baignoire et un évier, peinturer ou replâtrer les plafonds, tapisser ou peinturer les murs, etc. L'évaluation de la maison passa alors à 3 800$. En février 1898, les religieuses étaient disposées à la vendre pour 2 500$ car, à ce moment-là, elles projetaient l'achat de la maison Hertel de la Fresnière pour la somme de 2 000$. Mais aucun acheteur éventuel ne se présenta. En mars 1900, elles décidèrent d'apporter d'autres améliorations, dont la réfection de la cuisine.

La "maison de brique" des Ursulines de Trois-Rivières fut finalement démolie en 1907 pour permettre le prolongement de la rue Sainte-Cécile en ligne droite jusqu'à la rue Notre-Dame.

DateInconnue
CollectionEncyclopédie Trifluviana
SourceDaniel Robert, Fichier d'accès rapide à l'histoire, Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières. Daniel ROBERT, "Le domaine des Ursulines de Trois-Rivières et l'espace urbain, XVIIe-XXe siècles", dans: Patrimoine trifluvien (bulletin annuel d'histoire de la Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières), no 7, juin 1997, p. 18, 20, 22-23.

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