Richard-Stanislas COOKE

Richard-Stanislas Cooke (1850-1924) fut maire de Trois-Rivières de 1896 à 1898, puis député libéral de Trois-Rivières à l'Assemblée législative du Québec de 1900 à 1904 et juge à la Cour supérieure de 1904 à 1914. Maurice L.-Duplessis, député de Trois-Rivières (1927-1959) et premier ministre du Québec, était son neveu.

Fils de Richard Cooke, sellier, et de Marie-Émilie Cloutier, Richard-Stanislas Cooke naquit à Trois-Rivières le 23 janvier 1850. Il fit ses études au Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières et à l'Université Laval à Québec, puis sa cléricature auprès des avocats Charles-Borromée Genest et William McDougall. Admis au barreau de la province de Québec le 14 juillet 1874, il fut créé conseiller en loi de la reine le 28 juin 1899.

R.-S. Cooke exerça sa profession à Trois-Rivières avec H.-G. Maillot en 1874 et plus tard avec A.-E. Gervais. Représentant du procureur général à Trois-Rivières, échevin de la ville de Trois-Rivières de 1880 à 1886, puis en 1888 et 1889, il fut maire du 20 janvier 1896 au 17 janvier 1898. Candidat libéral défait dans Trois-Rivières en 1892 et à l'élection partielle du 3 novembre 1892, il fut élu sans opposition député libéral de Trois-Rivières en 1900. Il ne se représenta pas en 1904. Nommé juge à la Cour supérieure du district de Trois-Rivières le 16 novembre 1904, il prit sa retraite en 1914. Il fut aussi vice-président de l'Association agricole de Trois-Rivières.

R.-S. Cook décéda à Trois-Rivières le 10 juillet 1924, à l'âge de 74 ans et 5 mois. Son corps fut inhumé dans le cimetière Saint-Louis de Trois-Rivières le 14 juillet 1924. Il avait épousé en première noce Marie-Sara-Henriette-Louise Lajoie (fille de Jean-Baptiste Lajoie, marchand, et de Marie-Louise Byrne) à Trois-Rivières, dans la paroisse de l'Immaculée-Conception, le 22 août 1877; puis, en seconde noce, Florence Genest (fille de Laurent-Ubald-Archibald Genest, avocat, et de Marie-Charlotte-Esther-Emma McCallum) dans la même paroisse le 6 août 1889. Il était le beau-frère de Nérée Le Noblet Duplessis et de William-Pierre Grant et l'oncle de Maurice Le Noblet Duplessis.

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En 1879, selon l'atlas Hopkins, le territoire de la ville de Trois-Rivières était encore entre les mains d'un très petit nombre de propriétaires. La majeure partie de l'espace urbain était possédée par une poignée d'individus et de familles, dont R.S. Cooke.
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En 1920, le juge Cooke, Lucien Lajoie et la succession Desaulniers possédaient l'ancienne terre (environ 130 arpents) de P.-B. Vanasse située au pied du coteau et qui était connue, vers 1890, sous le nom de parc Vanasse. Cette année-là (1920), la terre fut vendue pour 60 000$ à la Commission municipale des logements ouvriers qui avait choisi le site, devenu le parc ou plateau Saint-Jean- Baptiste, pour y construire des habitations.

DateEnviron 1917
CollectionEncyclopédie Trifluviana
Source Les députés de Trois-Rivières depuis la Confédération (dépliant), Service de l'information de la Ville de Trois-Rivières, 1989. Les maires de Trois-Rivières (dépliant), Service de l'information de la Ville de Trois-Rivières, 1993. Daniel ROBERT, "Les parcs et lieux publics de Trois-Rivières, XVIIe-XXe siècles", dans: Patrimoine trifluvien (bulletin annuel d'histoire de la Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières), no 6, mai 1996, p. 9. Daniel ROBERT, "Le domaine des Ursulines de Trois-Rivières et l'espace urbain, XVIIe-XXe siècles", dans: Patrimoine trifluvien (bulletin annuel d'histoire de la Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières), no 7, juin 1997, p. 19. René VERRETTE, Les rues de Trois-Rivières: leur origine et leur histoire, Trois-Rivières, Cahiers historiques no 2, 1984, 101 p. (TRI 971.445 V553r). Site Web de l'Assemblée nationale du Québec, « Richard-Stanislas Cooke ».

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