La rue Fusey est une voie de communication de Trois-Rivières, dans le secteur de Cap-de-la-Madeleine. Elle fut d'abord connu sous le nom de boulevard Forget Ouest. Elle a ainsi été renommée en mémoire de l'abbé Éphrem Fusey, curé-fondateur de la paroisse Sainte-Famille de Cap-de-la-Madeleine (1918-1930).Cette voie est aussi la route 138 (autefois la route nationale no 2).Un carrefour majeur fut érigé à la sortie du pont Duplessis. Une activité commerciale importante y prit vie; plusieurs résidences furent transformées en commerces, créant ainsi la « Plaza Fusey ». Dans les années 1950-1960, on retrouvait un supermarché Steinberg (1955-1975), la Compagnie de bois St-Laurent, une succursale de la Banque de Montréal (1955-1997), la pharmacie Lanouette, un magasin Canadian Tire, etc.
La rue Fusey s'étend de la rue Saint-Laurent jusqu'au pont Duplessis. Elle se déploya dans les années 1910 à l'amorce de l'expansion urbaine vers le nord. À partir de 1920, la construction domiciliaire résulta de nombreuses maisons unifamiliales et des maisons à logements mitoyennes de deux ou trois étages. Il s'agissait essentiellement d'un quartier ouvrier peuplé de locataires. L'activité commerciale concentrée sur la rue Notre-Dame Est, à proximité de l'église paroissiale, connut un déplacement vers le nord. La rue Fusey en bénéficia grandement. Se développant d'ouest en est, l'artère bénéficia grandement de l'érection du pont Duplessis qui vint la relier au boulevard du Saint-Maurice à Trois-Rivières. Deux parties divisent l'artère.De la rue Saint-Laurent à la rue Beauchemin, la rue Fusey a sensiblement le même aspect que le boulevard Sainte-Madeleine, comme si elle en était la continuité. Le bâti est souvent rompu et presque exclusivement à fonction commerciale ou institutionnelle. Le parc des Chenaux avec son étang et le Centre culturel Pauline-Julien apparaît comme un oasis de fraîcheur. Son étang attire les visiteurs, particulièrement en hiver avec une glace pour le patinage. Entouré d'un muret de pierres, une partie de ses rives a été re-naturalisée en pente douce.De la rue Beauchemin au pont Duplessis, le bâti de la rue Fusey est continu. La voie de circulation semble se rétrécir et la fonction des édifices redevient mixte: résidentielle/commerciale. Le rez-de-chaussée est voué à l'usage commercial et l'étage sert de résidence. La brique est le matériau dominant des recouvrements. De nouvelles constructions, érigées à la suite d'incendies, s'intègrent assez bien à son environnement, alors qu'une Caisse populaire plus récente, à l'angle de la rue Saint-Henri, brise la continuité architecturale avec son modernisme de béton. L'explosion du transport routier est-ouest et nord-sud en direction des villes de la Moyenne et de la Haute Mauricie firent de la sortie est du pont Duplessis un carrefour où s'implanta une importante activité commerciale. C'est alors que plusieurs résidences furent transformées en commerces, donnant ainsi vie à ce qu'on appela communément la « Plaza Fusey ». Au cours de ces décennies, firent leur apparition: un supermarché d'alimentation Steinberg (1955-1975), la Compagnie de bois Saint-Laurent, une succursale de la Banque de Montréal (1955-1997), la Pharmacie Lanouette, un magasin Canadian Tire, etc. Le déclin s'amorça avec le développement du réseau autoroutier qui permit d'éviter tout ce secteur de la ville.
Voir aussi Maison Georges-A.-Gouin
Georges-A. Gouin était le père de Mary Gouin (sœur …