Noël Doucet de Cap-de-la-Madeleine fut l'une des victimes mortelles de l'effondrement du pont …
Noël DOUCETDaniel RobertTexte31 janvier 1951 Noël Doucet de Cap-de-la-Madeleine fut l'une des victimes mortelles de l'effondrement du pont Duplessis le 31 janvier 1951. Le mercredi 31 janvier 1951, jour de saint Joseph, à 2 h 55 du matin, par un froid polaire (-30o F), une partie (720 pieds) de la section ouest du pont, composée de quatre arches, s'écroula en entraînant quelques automobiles dans les eaux de la rivière. La tragédie fit quatre morts: Henri-Paul Gendron, Maurice Beaumier, Noël Doucet (tous trois du Cap-de-la-Madeleine) et Paul S. Fiset, de Ville Saint-Laurent. Des employés de la fonderie Canada Iron (Canron), située tout près, accoururent pour secourir les autres victimes, entre autres Benoît Lefebvre (de la rue Dumas au Cap-de-la-Madeleine), un chauffeur de la compagnie Taxis Corona, et ses deux passagers, Roger Landry (de la rue de Niverville à Trois-Rivières) et Maurice Surprenant (du boul. Décarie à Montréal) qui furent transportés à l'hôpital Saint-Joseph. Des équipes d'intervention furent aussitôt organisées par le sous-chef de la police de Trois-Rivières, Antonio Roy, et par Eugène Meunier de l'Ambulance Saint-Jean. Le local du Club de canotage Radisson fut transformé en salle d'urgence. J.W. McConnell, le grand ami du député de Trois-Rivières et premier ministre du Québec, Maurice L.-Duplessis, offrit 25 000$ pour indemniser les familles des victimes.Trois-Rivières (avant le 1er janvier 2002)https://troisrivieresnumerique.ca/documents/noel-doucet/